L' almanach de la mandragore
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 Le costume

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eudes

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MessageSujet: Le costume   Le costume Icon_minitime10.06.13 15:11

Au Moyen Age, les habits était en laine, en lin, en cuir, en fourrures, etc. A l'époque les habits se fabriquaient dans les châteaux en ville (dans les rues) et dans « l'atelier du tissu ». Les femmes s'habillaient avec des chapeaux et des longues robes, les femmes avaient des chapeaux et des voiles qui pendaient. Les rois portaient des tuniques et des longues robes. Les femmes portaient des corsets. Le rouet permettait de tisser cinq fois plus vite. Les tissus étaient colorés avec des plantes et des
petites bêtes (pucerons). Les femmes étaient déjà très sensibles aux variations de la mode. Elles portaient des draps de soie et étaient mieux vêtues. La laine et le cuir venaient de l'Angleterre. Les hommes portent des braies : un caleçon long ou court, de toile ou de cuir, qui était maintenu à la taille par une ceinture appelée braiel. En haut, ils portent à même la peau une chemise à manches longues, tombant à mi-mollet. Jusqu'au XIIe siècle, cette chemise était en laine, puis l'usage de la
toile, de plus en plus fine, se répand sauf pour les plus pauvres et les moines, qui continuent à employer la laine. Les gens soigneux changent de chemise tous les quinze jours. Les femmes portent la même chemise, mais tombant jusqu'à la cheville. Par-dessous, celles qui tiennent à leur silhouette se serrent la poitrine dans un voile de mousseline que l'on épingle par derrière (l'ancêtre de notre soutien-gorge). La mode étant aux poitrines hautes, certaines n'hésitent pas à fixer des pelotes « en forme de pommes d'orange » pour améliorer leurs formes.

Hommes et femmes passent un doublet, c'est à dire un gilet piqué et ouaté, puis une cotte, qui est une robe longue et largement évasée vers le bas. Par-dessus, on enfile un surcot, qui peut prendre diverses formes et être de matières variées. Souvent fourré pour l'hiver et single (sans doublure) pour l'été, ce peut être un vêtement aussi long que la cotte, ou une simple jaquette, avec ou sans manches, avec ou sans passementeries, broderies, fourrures, etc. Des surcots faciles à laver et sans manches se passaient sur les vêtements avant le repas, et tenaient lieu de serviette. La ceinture, généralement portée par les seuls hommes, est souvent de cuir, parfois brodée ou
orfévrée. On l'utilise pour suspendre les couteaux, les clefs, la bourse, etc. Le vêtement d'extérieur est un manteau sans manches, parfois muni d'un capuchon, et que l'on
fermait sur la poitrine par une agrafe, laquelle pouvait être un simple crochet, ou un bijou très travaillé. Le manteau d'hiver était par ailleurs souvent fourré de lapin, ou d'écureuil.

Quand on n'allait pas pieds nus, les pieds et les jambes étaient couverts par les chausses, des bas tricotés ou taillés étroitement dans l'étoffe, et maintenus par des jarretières. Parfois, les chausses étaient « semelées », ce qui évitait de mettre une autre chaussure, surtout à l'intérieur. Sinon, on portait des souliers faits d'étoffe ou de cuir souple et, l'hiver, des brodequins fourrés. Un texte du début du XIIIe siècle indique la marche à suivre la matin, une fois dites les prières :
« Premièrement vêtez votre chemise, chaussez vos braies, vêtez votre blanquet ou votre futaine (sortes de gilets), affublez votre chaperon, chaussez vos chausses, chaussez vos souliers, puis vêtez vos autres robes (employé ici dans le sens de vêtement), et ceignez votre courroie (ceinture) ».

Le costume masculin et féminin est similaire du Ve au XIIe siècle. Il se compose de la chainse (une tunique de dessous) portée avec une ceinture. Le bliaud est porté par-dessus la chainse laissant voir l'encolure de celle-ci par une fente que l'on nomme amigaut. Le bliaud atteint les genoux pour l'homme et le sol pour la femme. L'homme porte un « pantalon » souple appelé braies avec des bandes molletières entrecroisées sur les jambes, du genou à la cheville. Plus tard, la cotte et le surcot remplacent la chainse et le bliaud. Le surcot a son origine au temps des croisades. Il est tout d'abord porté pour éliminer les reflets du soleil sur l'armure. La couronne
ou chapel d'orfèverie démontre l'opulence mais elle n'est pas un signe de rang social avant le XVIe siècle. Au XIIIe et XIVe siècle les vêtements féminins et masculins finissent par se distinguer.

L'art gothique prend racine en France et devient international. La minceur et la verticalité que l'on remarque dans l'architecture se retrouve aussi au niveau du costume.
Le costume masculin raccourcit jusqu'à seulement quelques centimètres au-dessous de la taille. Celui de la femme devient plus décolleté et ajusté comme le démontre la cotardie. Les boutons ainsi que les lacets sont utilisés. Les manches s'élargissent. L'homme porte une cape d'épaule avec un capuchon nommée chaperon. Il comporte une longue pointe appelée liripe. Elle est mise autour du cou, du bras, ou pend à l'arrière. Le hérigaut est un manteau porté par l'homme et la femme à partir du XIIIe siècle. Des fentes pallient à l'absence de manches et laissent entrevoir la doublure. Du côté masculin, le pourpoint (vêtement court et doublé) fait son apparition. Il est accompagné de chausses qui sont habituellement taillées dans le biais du tissu. La mode du mi-partie (vêtement de deux couleurs divisé de façon horizontale, verticale ou diagonale) est remarquée chez l'homme au XIVe siècle et se propage par la suite chez la femme. La houppelande (grande robe à manches volumineuses) est portée par l'homme et la femme. Par temps froid, le mantel (cape longue) est utilisé. Les armoiries de la famille sont appliquées ou brodées sur le costume. On remarque aussi une certaine massivité dans les ceintures ; aumonière et dague y sont attachées.

Les deux sexes chaussent des souliers pointus de velours ou de cuir flexible. Ces souliers sont appelés poulaines. Chez l'homme, la pointe peut être tellement longue qu'elle nécessite d'être attachée aux genoux par une fine chaîne ! La pointe de la chaussure est proportionnelle au rang de celui qui la porte. Ducs et princes sont autorisés à porter des chaussures atteignant deux fois et demie la longueur de leurs pieds. La haute aristocratie a droit à deux fois, les chevaliers une fois et demie, les gens riches une fois et l'homme du peuple une demi-fois seulement.

La mode bourguignonne de la fin du XIVe au milieu du XVe siècle marque la fin du moyen âge. Le gothique tardif est d'une verticalité encore plus marquée. L'accent est mis sur l'ourlet du vêtement ou la bordure des manches. Elle prend la forme des créneaux des châteaux, elle est dentelée ou simplement déchiquetée. À cette époque, les grelots sont très prisés comme accessoires décoratifs, que ce soit sur les vêtements, les chaussures ou les ceintures. Le hennin, ce chapeau pointu maintenant associé aux contes de fées, a été apporté par Isabelle de Bavière dans la dernière partie du XIVe siècle. Il atteint jusqu'à 60 centimètres de hauteur. La taille du costume féminin monte et est accentuée par le bandier (ceinture portée sous les seins). L'encolure de la robe a la forme d'un V au devant et au dos. La robe comporte une traîne. Pour
l'homme le col de la houppelande allonge. C'est le col carcaille. Les cheveux sont courts, au-dessus des oreilles. Cette mode est surnommée « coupe à l'écuelle ». Le chaperon est porté en turban enroulé sur la tête dit « chaperon façonné ». En 1476 les lois somptuaires régissent la mode. Elles limitent l'extravagance. Elles déterminent
entre autre la longueur maximum de la traîne de la robe des dames et le coût des vêtements. Il semblerait que certains moines franciscains refusaient l'absolution aux femmes dont la traîne était trop longue.

Au début du Moyen Âge, on utilise les couleurs neutres dans des draps de laine et de lin. À la suite des croisades, le luxe de la soie d'orient, les broderies et le coton d'Arabie apparaissent. Le velours très apprécié, est intégré aux vêtements à partir du XIIIe siècle. Les couleurs les plus fréquentes sont le bleu, le pourpre, le vert et le rouge. Bien que les préférences de la cour de Bourgogne et de la haute aristocratie vont aux couleurs sombres, les riches bourgeois privilégient les couleurs éclatantes. En 1468, Charles le Téméraire surprit ses courtisans en ordonnant le costume d'apparat noir. La noblesse française porte le blanc lors de mortalité. Par contre, les espagnols eux portent le noir en signe de deuil depuis le XIe siècle. Le cuir est très présent, surtout en Angleterre. On utilise la fourrure comme garniture ainsi que pour doubler les vêtements. Les peaux d'hermine et de menuvair (écureuil gris de Sibérie) sont les plus utilisées. Les vêtements sont ornés de motifs de losanges, de croissants, de fleurs de lys...
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