amyvette
Messages : 49 Eperons d'or : 121 Courage et fidélité : 1 Date d'inscription : 11/02/2011 Age : 87 Localisation : ,Belgique
| Sujet: Distractions aristocratiques et populaires 01.08.13 23:51 | |
| Distractions aristocratiques De nombreuses distractions, avant tout physiques, sont réservées aux hommes. Le tournoi, qui remonterait au XIe siècle, consiste en affrontements violents qui préparent les jeunes hommes à la guerre. Au XIIIe siècle, il possède des règles et se déroule dans un espace clos qui admet des spectateurs. Le chevalier montre alors sa bravoure aux dames mais peut aussi se procurer de l’argent grâce aux rançons des adversaires qu’il a terrassés. A la fin du Moyen Âge, le tournoi devient une fête raffinée. La chasse reste cependant l’une des occupations favorites des seigneurs. La vénerie est bien organisée à l’époque de Gaston Phoebus, comte de Foix, qui rédige au XIVe siècle un célèbre traité. La fauconnerie, de plus en plus appréciée, constitue une distraction qui convient aux dames. A la fin du Moyen Âge, les banquets donnés par les Grands se distinguent par leur raffinement et les spectacles proposés entre les mets. Si de tous les jeux du dedans les échecs apparaissent comme le plus prisé, les divertissements de la noblesse diffèrent cependant beaucoup de ceux du peuple.
Tournoi de chevaliers (XVe s.)
Echiquier médiéval (XVe s.)
Enluminure du Livre de la chasse de Gaston Phoebus (XIVe s.) Distractions populaires Malgré un travail absorbant, les gens du peuple trouvent le temps de s’amuser. Les jeux d’exercice sont très appréciés, notamment la soule, censée avoir engendré nombre de sports contemporains. Il en existe deux variétés : la soule au pied qui consiste à pousser la boule du pied et celle où les joueurs, pour lancer le ballon, utilisent une crosse. Le tir à l’arc, très répandu, est recommandé par le roi de France Charles V car il prépare à la guerre. Quand le temps ne permet pas de se distraire à l’extérieur, la taverne est un lieu de refuge où, tout en buvant, on lance les dés. Ce passe-temps est notamment l’occasion de tromperies fréquentes et de disputes. Dans les rues et sur les places des villes, les badauds aiment regarder les jongleurs, qu’il s’agisse du montreur d’animaux, de l’acrobate, du musicien qui joue de divers instruments, du bouffon qui raconte des histoires drôles. Certains spectacles comme les exécutions publiques apparaissent moins ragoûtants. Si les femmes ne participent pas aux jeux sportifs, elles apprécient néanmoins de se retrouver le soir pour bavarder tout en filant.
La soule, un jeu qui ne manque pas de descendants (XVe s.)
Veillée autour du feu (XIVe s.)
La taverne, un lieu de distractions (XVe s.) | |
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