L' almanach de la mandragore
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 L'état des routes au moyen Âge

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cocochanel




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MessageSujet: L'état des routes au moyen Âge   L'état des routes au moyen Âge Icon_minitime22.07.13 21:25

Pendant des siècles, les routes romaines bravèrent l'incurie. Puis, peu à peu, usurpées, démolies, vendues parfois, elles s'effacèrent, sur le sol comme dans le souvenir des hommes.
Le « réveil » de la construction routière

En France, il faudra franchir une période de plusieurs siècles, jusqu'à Philippe Auguste, qui fit notamment paver les rues de Paris en 1184, pour retrouver des lois et des prescriptions générales relatives à la voirie publique. Mais ce n'est qu'au xiiie s., à une époque où la monarchie est consolidée et où le pays connaît une phase de croissance et d'expansion, que le roulage commença à s'organiser et que l'on s'occupa à nouveau des routes. Aux xive et xve s., des efforts furent accomplis pour tirer parti de ce qui pouvait subsister de la voie romaine. Vers 1550, on pouvait estimer à 25 000 km la longueur totale des routes en France, mais la technique routière resta rudimentaire jusqu'à la fin du xviiie s. ; en effet, la chaussée, qui était pavée ou empierrée, avait de grands accotements latéraux qui élargissaient la voie : ils supportaient la circulation lorsque le temps le permettait ! Et en bordure de mer, c'était parfois la grève elle-même qui était considérée comme le meilleur chemin.

Après un lent abandon aux Xe et XIe siècles, succédant à deux phases de maintien sans grande innovation, le réseau se structure avec des « voies médiévales », parallèles quelquefois à la voirie ordinaire, héritéeS de l’organisation romaine. Plusieurs facteurs ont contribué à cette évolution : l’apparition de nouveaux échanges commerciaux et religieux. Les cheminements vers les foires, comme les foires de Champagne, mais aussi les pèlerinages comme celui de Saint-Jacques de Compostelle sont des facteurs de développement, générant de nouveaux centres de populations autour des villages-étapes et de nouveaux métiers liés à la route.La corvée instaurée sous Charlemagne ayant disparu, les ponts et autres ouvrages routiers sont financés soit par le don, soit par le péage instauré par les seigneurs locaux. Des congrégations religieuses comme les frères pontifes et les œuvres du pont construisent des ponts. Mais il n’existe pas d’organisation centralisée de la construction de l’entretien des routes. Ainsi souvent l’entretien fait défaut et les ouvrages périclitent. Il faudra attendre encore un siècle pour voir émerger cette organisation centralisée.




État des routes au Xe siècle




Il n’existe aucun témoignage écrit sur l'état et l'entretien des voies publiques aux Xe, XIe et XIIe siècles. L'anéantissement graduel du pouvoir central, l'usurpation des droits régaliens par les seigneurs féodaux qui se partageaient le royaume, l'état de guerre permanent d'une seigneurie à l'autre, l'anarchie universelle ont en fait fait disparaître les relations communes, anéanti le commerce général et détruit ou laissé périr la viabilité des grands chemins. Ceux-ci ont été envahis et recouverts par la végétation parasite, voire par des forêts. Bientôt, à l'exception des avenues de quelques châteaux et des chaussées aux abords de quelques villes, il ne reste guère que des voies locales en terre, tracées comme au hasard par les pas du serf cultivateur et de ses bêtes de somme, les roues de ses chariots, et l'équipage du seigneur allant en guerre avec ses vassaux.


Les routes nouvelles du commerce


Aux alentours de l'an mille,compte tenu de la réouverture progressive de la Méditerranée aux flottes chrétiennes, accompagnée d'un dynamisme démographique et de quelques transformations techniques, s'affirme le passage nuancé d'une économie agraire à une économie d'échanges. La monnaie retrouve son rôle médiatique auprès des structures politiques. En dépit de quelques améliorations techniques, les transports terrestres restent malaisés, inconfortables, peu sûrs et très coûteux. Le moyen de transport normal reste la bête de somme, qu'accompagne souvent le marchand ambulant, à cette époque coutumière du commerce périodique et itinérant. Reste le problème des itinéraires.

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